Comment gérer les déchets sur un chantier de construction ?

Sommaire

Peu de gens le savent, mais 75 % des déchets produits en France sont créés sur les chantiers de construction. Il est donc de première importance de gérer ces déchets de manière intelligente, afin d’en recycler la plus grande partie, et de procéder avec attention à ceux qui pourraient être dangereux. Voici les trois grandes catégories de déchets dont on doit tenir compte sur un chantier.

 

Recycler

 

On ne peut insister suffisamment sur le fait que les entreprises de construction doivent insérer un programme de recyclage à l’intérieur de leur plan de travail. En effet, la stratégie des déchets doit faire partie des devis remis aux clients. Comme on le verra plus bas, il existe des manières différentes de traiter les différents genres de déchets. Mais on doit toujours chercher une solution qui permettra de donner une seconde vie à ceux-ci, avant tout. Par exemple, on peut faire appel à l’entreprise Lefebvre-Decultot pour la collecte et le traitement des ferrailles et des métaux (lefebvre-decultot.fr).

 

Les déchets inertes (non dangereux)

Sur un chantier de construction, plus de 70 % des déchets que l’on y trouve sont de natures inertes. Cela veut dire qu’ils conservent leurs caractéristiques physico-chimiques dans le temps, sans jamais se dégrader ou se décomposer. Ce sont des déchets qui ne représentent pas de danger et qui peuvent être stockés entre eux. Dans cette catégorie, on retrouve la terre, la céramique, le béton, le parpaing, les briques, les gravats et le verre, parmi d’autres. Ce sont des éléments facilement recyclables que l’on peut diriger vers des ISDI (installation de stockage de déchets inertes).

 

Les déchets non inertes (non dangereux)

Bien que non inertes, ces produits sont aussi considérés comme non dangereux. Ils représentent plus ou moins 25 % des déchets d’un site de construction. Malheureusement, la plupart d’entre eux ne sont pas recyclables. Cependant, il existe des entreprises qui s’occupent de déchets spécifiques, telles que nous l’avons mentionné précédemment pour les métaux. Il est donc conseillé de faire une recherche avant de stocker ces produits non inertes, car ils pourraient servir à d’autres emplois. Dans cette catégorie, on retrouve : le bois, le plastique, le plâtre, les métaux ainsi que les isolants (liste non exhaustive). Ils sont considérés non dangereux, car non corrosifs ou explosifs. On peut les stocker dans des ISDND (installations de stockage des déchets non dangereux). Enfin, noter qu’ils ne sont pas éligibles à l’incinération.

 

Les déchets dangereux

Les produits qui contiennent des substances toxiques représentent une très petite minorité des déchets (2 %). Cependant, ils doivent être traités avec grande précaution. On doit tenir compte des produits, mais aussi de leurs contenants. Ils doivent être maintenus à l’écart des autres déchets décrits auparavant. Parmi ceux-ci, mentionnons les plus communs qui sont : les huiles, le goudron, le plomb, les différents gaz, les peintures et les vernis. Ils devront être emballés et étiquetés clairement, pour ensuite être stockés dans des ISDD (installations de stockage des déchets dangereux). La gestion des déchets sur un chantier de construction est primordiale pour la santé de tous. Elle doit donc être traitée comme il se doit, afin de protéger tous les citoyens.

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